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Cru Moulin à Vent
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Histoire du cru

 

 

Le Cru Moulin-à-Vent

porte le nom de son emblème qui se dresse depuis plus de 500 ans au cœur de son vignoble.

Nos vins sont produits sur deux communes, ROMANÈCHE-THORINS en Saône et Loire

et CHÉNAS dans le Rhône, sur des coteaux granitiques exposés majoritairement Sud-Est.

Historique du Cru

L’appellation Moulin-à-Vent, dont le symbole trône fièrement au milieu de son vignoble, est riche d’une histoire longue qui a permis à notre Cru une renommée internationale.

  • Le décret en date du 11 septembre 1936 recense l’existence du vignoble de Moulin-à-Vent depuis le 1er siècle. La Villa Romanesca, alias Romanèche-Thorins, se situait sur la voie romaine (Agrippa Océanique) qui reliait Lugdunum (Lyon) à la Mer du Nord. C’est ici, que des essais de culture de la vigne furent entrepris, constituant le plus ancien vignoble de France. Les romains étaient notamment intéressés par l’exposition des coteaux mais aussi la situation géographique du vignoble en faisant une station relais.

  • Les vins de Moulin-à-Vent étaient transportés en amphore jusqu’à Lyon par l’intermédiaire de la Saône.

  • Le vignoble du Cru Moulin-à-Vent connaît un véritable essor.

  • Construction du Moulin-à-Vent, emblème de l’appellation classé monument historique au patrimoine de Unesco le 29 août 1930.

  • Les archives nationales précisent que « Romanèche » est l’une des quatre localités du Mâconnais d’où sont expédiées le plus grand nombre de pièces de vin pour Paris.

  • Le nom Moulin-à-Vent apparaît pour la première fois sur une facture établie par le Sieur Etienne CHALANDON.

  • A. Jullien considérait les vins de Romanèche-Thorins et Chénas comme des 1res Classes pouvant se conserver plus de 10 ans en bouteille.

  • Célèbre classification de A.Budker, primée au concours général de Mâcon en 1874, qui recense 28 terroirs sur l’appellation. Parmi l’ensemble des Crus, l'appellation Moulin-à-Vent est celui avec la plus grande proportion de terroirs de 1ère Classe.

  • Romanèche, village duquel nous dépendons, attache le nom de son terroir le plus célèbre, sur le même modèle que Gevrey-Chambertin, Chambolle, Puligny, et Vosnes en Bourgogne, et devient Romanèche-Thorins !

  • Le renommée des vins « Moulin-à-Vent » ne cessant de croître, tenta très vite les frondeurs et dès 1924, en vertu d’un jugement prononcé le 17 avril 1924 par le tribunal civil de Mâcon, le « Moulin-à-Vent » était consacré définitivement et ses limites précises. Il devenait le premier cru délimité du Beaujolais.

  • Moulin-à-Vent devient l’une des premières AOC de France.

  • Début des recherches et dégustations pour la montée en gamme et 1er Cru.

GAMAY : l’unique cépage

Le Gamay, Roi de Moulin-à-Vent, est le cépage rouge unique du Beaujolais,
qui exprime sur ces sols granitiques, toute sa richesse et sa complexité

Un cépage historique


Le Gamay Noir à Jus Blanc : issu d’un croisement naturel entre le pinot et le gouais, ce cépage nous viendrait de la Côte de Beaune.

En 1395, Phillippe le Hardi boute le « déloyault » gamay hors de Bourgogne car jugé ingrat sur les sols bourguignons, argileux et riches, ce qui le rend trop productif. Le Beaujolais devient sa terre de prédilection grâce aux sols granitiques qui régulent sa productivité.

Le Gamay face aux granites


C’est ici, sur nos sols granitiques, que le Gamay s’épanouit pleinement. En profondeur et grâce aux roches faillées facilement pénétrables, les racines puisent l’eau et les nutriments dont la vigne à besoin et la surface de granite altéré limite l’apport d’eau ce qui force la vigne à produire des rendements limités et des raisins concentrés.

Un cépage précoce


Ce cépage, précoce, est sensible au gel tardif. Les producteurs favorisent donc les tailles dites courtes, en Gobelet ou en Cordon de Royat, pour maîtriser les rendements et allonger sa durée de vie.

Jeune, il donne des vins fruités, frais et légers. Sur le long terme, il conserve sa fraîcheur et se révèle plus fin et plus élégant.

Malgré sa sensibilité, le Gamay est doté d’une grande capacité d’adaptation, notamment face au changement climatique. Le gamay montre tout son talent pour produire des vins de qualité dans les conditions les plus extrêmes et ce, malgré les aléas climatiques.

Nos Deux Villages

Contrairement à tous les autres Crus du Beaujolais (excepté BROUILLY et COTE-DE-BROUILLY), le MOULIN-À-VENT ne porte pas le nom d’un village. Les limites du Cru s’étendent sur deux Communes, ROMANÈCHE-THORINS et CHÉNAS. La superficie de 640 ha est équitablement répartie sur les deux localités.

ROMANECHE-THORINS


Le village de ROMANÈCHE-THORINS se situe à l’extrémité Sud de la Saône-et-Loire, limitrophe du Rhône à l’Ouest et au Sud et de l’Ain à l’Est. La commune est aussi connue pour avoir été l’une des principales zones d’extraction du manganèse en France. En effet, des mines ont été exploitées jusque dans les années 70.

CHÉNAS


L’un des plus petits villages du Beaujolais avec ses 550 habitants est niché au cœur des coteaux granitiques exposés Sud et Sud-Est pour obtenir les maturités optimales des raisins. CHÉNAS est aussi le nom d’un Cru du Beaujolais bien que la majorité des vignes sur la commune soient en appellation MOULIN-À-VENT. Le CHÉNAS, le plus petit cru du Beaujolais (220 ha) est produit sur la commune de CHÉNAS mais aussi sur LA-CHAPELLE-DE-GUINCHAY.


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